Ven. 11 Avr. 2025
Dossier: Le projet E-gène
Chaque cellule humaine, par exemple, contient une molécule d'ADN dont la longueur est d'environ 3
milliards de nucléotides, que l'on peut ainsi représenter comme un texte - certes un peu ennuyeux pour
le non-spécialiste, car écrit dans un alphabet de 4 lettres seulement - de 750 000 pages.
Grisés par ces capacités de séquençage quasi illimitées, les projets de recherche
s'accumulent à travers le monde : le séquençage de génomes produit en une journée un
nombre de séquences d'ADN équivalant à 70 annuaires (de plus de 1000 pages chacun), là
où, il y a encore quelques années, on en séquençait péniblement cinq pages, les
séquenceurs sont ces machines formidables qui permettent d'une part, de lire la molécule
d'ADN constituée de la succession de quatre molécules fondamentales (appelées
nucléotides ) et représentées par l'initiale de leur base (A pour Adénine, C pour Cytosine, G
pour Guanine, T pour Thymine), et d'autre part, de la représenter sous la forme d'une
longue chaîne de caractères : la séquence génomique.
En parallèle, un autre pan récent de la génomique prend un essor nouveau grâce à ces
technologies à haut débit : il s'agit de la méta-génomique, une nouvelle approche
révolutionnaire du séquençage... Lire la suite ...

    
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